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Le corps pendant le sommeil

Comment définir le sommeil sur le plan médical

Le sommeil est un état particulier du corps, et notamment du système nerveux, s’opposant à la veille. Il ne présente pas un état homogène mais se caractérise par plusieurs stades, dont les rôles sont différents : il y a le sommeil lent, au sein duquel on distingue le sommeil lent léger et le sommeil lent profond, et le sommeil paradoxal, dédié au rêve. Il faut compter entre 4 et 5 cycles par nuit chacun durant environ 90 minute. Chaque cycle débute par du sommeil lent et finit par du sommeil paradoxal.

La luminothérapie (Luxthérapie) Peut-elle améliorer le sommeil ?

Avec des dispositifs d’exposition à une lumière intense, elle peut aider à resynchroniser les personnes qui ont du mal à se coucher le soir et à se lever le matin et elle améliore les troubles de l’humeur saisonniers (hivernaux). Les simulateurs d’aube peuvent également augmenter le confort des personnes qui ont un « démarrage » difficile au réveil.

Concernant l’environnement de la chambre, que conseillez- vous ?

C’est un point important. Il faut d’abord préserver une ambiance calme, par une bonne isolation phonique et privilégier l’obscurité. La qualité de la literie est aussi un facteur essentiel. Ensuite, concernant la température dans la chambre, il faut savoir que notre corps régule lui-même la température de son environnement immédiat pendant le sommeil (couette, couverture), c’est ce qu’on appelle la « niche écologique ». Face à ce phénomène, la température idéale de l’air ambiant dans la pièce sera de 16°C.

Source : https://www.bultex.fr

Qu’en est-il de l’idée selon laquelle un bon matelas est un matelas dur ?

Il est vrai que si le matelas est excessivement mou, il n’assure pas un bon maintien de la colonne vertébrale. Mais à l’inverse, un matelas trop dur entraîne une compression accrue des points d’appui (épaules, hanches, cou). Cela dépend donc de la sensibilité de chacun à la compression nerveuse : par exemple, une personne maigre y sera plus sensible car elle est moins protégée par le tissu adipeux. Il s’agit de trouver un compromis entre ces deux extrêmes.

Quelle est la meilleure position pour dormir ?

Il n’existe pas de position « idéale ». Il faut d’abord distinguer les dormeurs « normaux » de ceux qui souffrent d’une pathologie du sommeil : pour les personnes ayant tendance à l’apnée ou aux ronflements, on constate que dormir sur le dos est un facteur aggravant. Au contraire, cette position est conseillée aux personnes qui ont des problèmes vertébraux. Si le sommeil est normal, c’est à chacun de trouver la position qui lui convient le mieux, aucune n’est mauvaise en soi.